Les Néerlandais sont en train de se pencher sur des réglementations visant à réduire les problèmes liés aux activités de paris dans leur pays, et ils ont bénéficié d'un soutien de taille cette semaine. Facebook a en effet accepté de cesser d'envoyer des publicités aux parieurs résidants aux Pays-Bas.
Facebook est devenu une importante vitrine pour le pari légal. Plus tôt cette année, Zynga, la plus grande plateforme de jeux sur Facebook, avait annoncé son intention d'accepter auprès des parieurs, des mises en argent réel dans les juridictions où le pari en ligne est réglementé.
Les Pays-Bas ne font pas partie de ces nations. Les Néerlandais ont pris le chemin inverse en ce qui concerne la réglementation, et il est de ce fait plus difficile pour leurs résidants de placer des mises. Les politiques de publicité dans le pays constituent l'un des plus grands changements apportés. Une autorité de jeu a été mise en place l'année dernière pour travailler sur de nouvelles régulations. Kansspelautoriteit surveille les paris illégaux qui se déroulent aux Pays-Bas et a le pouvoir d'infliger des amendes aux personnes qui enfreignent les lois néerlandaises. Facebook a accepté de se conformer à ces lois et a cessé de promouvoir le pari par la publicité dans la région.
Les lois en vigueur aux Pays-Bas ne sont pas encore suffisamment ancrées. Holland Casino dispose d'un monopole sur les paris sur tout le territoire, mais cela devrait changer dès 2015. Le gouvernement a décidé d'ouvrir le marché des paris en ligne à la concurrence dès l'horizon 2015, accueillant ainsi Facebook et ses publicités de paris ciblant les parieurs néerlandais.
Le monde a connu un tournant en direction des jeux sur internet à grande échelle au cours des dernières années. Une grande partie de l'Europe a changé ses lois relatives au pari en ligne, et plusieurs pays s'y sont mis après que l'Organisation mondiale du commerce se soit penchée sur les monopoles de paris illégaux. L'Allemagne, l'Italie, la France et l'Espagne ne sont que quelques-uns des pays qui ont ouvert leurs industries de jeu à la libre concurrence.